Lorsqu’ils vont au restaurant, les New Yorkais ont, me semble-t-il, l’excellente habitude d’entamer la conversation avec les occupants de la table voisine. C’est ainsi que mon épouse Andria et moi faisons régulièrement la connaissance furtive de parfaits inconnus avec lesquels nous partageons des moments souvent cocasses et plein de saveur. Mais ce qui m’étonne le plus c’est leur réaction quand je leur dis ce que je fais dans la vie (je ne peux pas m’en empêcher). Récemment par exemple, un producteur de films a comparé la pression à laquelle nous étions tous les deux soumis avant de me proposer un deal pour la soirée : je n’essaie pas d’inscrire mes enfants chez vous et vous ne me proposez pas de script. Tchin. Encore plus frappante (et tout de même un peu mystérieuse) la réaction de cet autre voisin de table : il y a, m’a-t-il confié, trois métiers qu’il n’aurait jamais pu faire : prêtre, rabbin et directeur d’école !
Bon, il ne faudrait quand même pas exagérer ! Être directeur d’école c’est avant tout venir au travail avec le sourire et prendre beaucoup de plaisir pendant la journée avec les enfants et les collègues. Bien sûr, à The École cela veut dire prendre aussi beaucoup de plaisir pendant les soirées. Cela a encore été le cas hier avec la dégustation de très bons crus du Beaujolais grâce à Nefissa avant que le dancefloor ne soit envahi sous les bons auspices de Dj Flo (et de Philippe). Merci à Bolek comme toujours pour une organisation sans faille ainsi qu’à tous ceux et celles qui sont venus fêter cet événement avec nous (je sais que les billets se vendaient au prix fort sur le marché noir pour pouvoir en être).
Au-delà (ou en parallèle) de ces événements en passe de devenir légendaires, The École continue son chemin et s’impose de plus en plus comme une référence incontournable de l’education bilingue. Nos Open Houses accueillent toujours plus de monde, notre approche suscite toujours plus d’intérêt. Je sais que vous êtes, parents comme collègues, nombreux.es à nous y aider : en parlant de The École autour de vous, en nous mettant en contact avec de nouveaux partenaires, en devenant un parent ambassadeur ou un professeur qui présente son travail devant un parterre de familles prospectives, en venant danser un jeudi soir, en nous envoyant un petit email de soutien et de gratitude, en nous souriant le matin,… Tout cela nous est extrêmement précieux.
Je ne le dirai jamais assez, vous êtes tous et toutes la force de cette école, vous êtes ce qui ne s’explique pas, ce qu’ on ne peut pas inventer, ce qu’on ne peut pas écrire sur un PowerPoint ni sur une page de publicité. Vous êtes, quoi qu’en pense mes voisins de table occasionnels, ce qui rend mon métier aussi passionnant, ce qui donne envie de continuer à créer pour les enfants une école gaie, enthousiaste, dynamique, chaleureuse et entière. Une école qui vous ressemble et dans laquelle je fais le plus beau métier du monde: non seulement directeur de l’école, mais directeur de The École
La semaine prochaine sera courte et je n’aurai pas le temps de vous écrire – ni vous, sans doute, de me lire. Je vous souhaite donc d’ores et déjà un merveilleux Thanksgiving entouré de vos familles et de vos proches.