Ce matin j’avais le plaisir d’accueillir les parents pour notre premier petit-déjeuner, un événement qui déroulera mensuellement jusqu’à la fin de l’année scolaire. C’était une occasion idéale pour moi de prendre le pouls de l’école et d’identifier ce qui interroge nos familles, ce qui les inquiète, ce qui leur plaît ou au contraire les déçoit, ce qu’ils préfèrent ou ce qu’ils aiment moins.
Nous avons abordé de nombreux sujets et au lieu de finir à 9h30 comme il était convenu, nous avons discuté ensemble jusqu’à 10h15 avec quelques charmantes mamans irréductibles (je dispose donc de très peu de temps pour écrire ma lettre cette semaine !). Au programme, le bilinguisme, le calendrier, le collège, les espaces ou encore la composition des classes. (et j’en passe…)
Ce qui est évident quand on parle à des parents aujourd’hui c’est la passion qu’ils ont pour The École, c’est le premier constat que l’on peut faire, ce qui frappe d’emblée. Les gens venus ce matin prendre le café avec Benoît et moi sont heureux de se retrouver, de se rencontrer pour la première fois pour certains et surtout de parler de leur école. L’autre élément qui saute aux yeux, c’est que notre communauté est diverse, et qu’elle elle exprime donc naturellement une diversité de besoins et d’attentes. Notre rôle à The École est de tirer toutes les forces de ses différences et d’en réussir la synthèse.
Cela passe d’abord par l’écoute – et je ne perds pas de vue que je vous dois un retour sur vos réponses à notre enquête de satisfaction, il arrive c’est promis – afin de bien cerner les enjeux d’une scolarisation à The École, à hauteur des familles, et en faisant pour ma part ce pas de côté me permettant d’avoir une vision claire sur les conséquences de mes décisions. Je puise et continuerai de puiser dans ce dialogue de précieuses informations de ce que cela signifie de vivre The École depuis l’autre côté. Et si je n’ai pas toujours de réponse immédiate, aux interrogations je repars avec des pistes de réflexion qui m’aideront à toujours mieux servir les familles.
Trouver les réponses, apporter des améliorations, anticiper les demandes, cela ne revient pas systématiquement à choisir la voie du compromis mais consiste au contraire, je le crois sincèrement, à tracer ensemble une feuille de route claire et fédératrice. Si notre mission et notre identité – comme j’ai pu déjà le dire dans un courrier récemment – sont fortes et solides alors les actions que nous prendrons seront d’autant plus soutenues. Il semble peu probable par exemple de pouvoir mettre tout le monde d’accord autour d’un calendrier mais si nos choix effectués sont expliqués et argumentés, ils seront respectés.
Faire ces choix, c’est une grande partie de mon métier (et j’énerve a chaque fois du monde !) Plutôt que de trouver l’impossible amalgame j’aime, vous commencez a me connaitre, fixer un cap et l’expliquer ensuite – inlassablement – pour ne pas dire radoter tous les vendredis ! Et si je peux faire mon métier dans d’aussi bonnes conditions aujourd’hui c’est grâce à la qualité du dialogue que nous entretenons et à l’intelligence de tous ceux qui travaillent à mes côtés : mes collaborateurs, les élèves, les professeurs et bien sûr les familles. Je vous en remercie infiniment.
Et sinon pour ceux et celles qui ne sont pas venues, n’hésitez pas la prochaine fois les croissants sont très bons.