Il me faut naturellement commencer par vous souhaiter une très belle et très heureuse année 2025, remplie des choses que vous aimez. Elle a commencé sur un coup de froid mais aussi par une double victoire des Falcons pour leur première sortie basket de la saison – nous sommes tellement fiers d’eux et nous avons hâte de les voir jouer ce lundi au Madison Square Garden ! Je considère donc que c’est d’excellent augure pour The École et nous en avons besoin car cette année sera chargée pour nous, vous le savez avec le déménagement qui se profile.

J’espère que vous avez pu prendre un peu de repos pendant les fêtes et retrouver vos familles et vos amis. Cela a été le cas pour moi puisque j’ai eu la chance de passer une dizaine de jours à Lyon, entouré de mon papa, de ma maman, de ma soeur et de sa famille. Je mesure le privilège d’avoir tout le monde en bonne santé et dans un périmètre réduit, ce qui me permet à la fois de profiter d’eux et de me reposer.

Avant de partir en France je m’étais fixé plusieurs objectifs : par exemple publier quelques posts bien sentis sur LinkedIn, lire au moins quatre livres (le NYT a publié récemment sa liste – évidemment subjective – des 100 meilleurs livres du 21ème siècle et je dois confesser quelques manquements), ou encore, pourquoi pas, écrire un petit peu (un projet personnel d’écriture sans cesse repoussé). La réalité a été bien différente et l’idée même de LinkedIn pendant les vacances m’a un peu retourné l’estomac (à moins que ce ne soit le trop plein de chocolat). J’ai réussi à lire seulement deux livres dont un, Bel Canto de Ann Patchett, que je me sens obligé de recommander à chaque personne que je rencontre tant il est formidable. Bien entendu, et sans surprise puisque c’est le cas chaque année, je n’ai pas écrit une seule ligne du grand roman que je rêve un jour de publier (titre de travail: Toutes les frites que tu m’as volées).

Par contre, j’ai passé du temps avec mon neveu qui a 16 ans et fait deux fois ma taille, discuté de sa vie, de ses envies, de ses années collège (et j’en ai appris beaucoup sur ce que nos ados en retiennent). J’ai joué aux cartes avec mes parents, regardé avec eux des jeux télévisés et partagé des petits déjeuners studieux (ma maman en particulier joue tous les jours à Le Mot, l’équivalent de Wordle en français – quand je suis à New York je reçois normalement un message vers 3 heures du matin mais là je l’ai vu à l’oeuvre en direct). J’ai fait du shopping avec ma sœur qui nous prépare chaque année un repas royal pour le jour de Noël – je ne sais jamais vraiment comment l’en remercier, non seulement parce que c’est succulent bien sûr, mais surtout parce que cela me fait des souvenirs pour le reste de l’année. Je ne regrette donc rien, bien au contraire. Andria était elle en Irlande et m’a manqué – cela n’arrive pas si souvent puisque nous somme toujours ensemble – la retrouver à NY a donc été un bonheur.

Je voudrais en cette rentrée de janvier souhaiter la bienvenue à quatre nouveaux élèves Céleste (cm2), Joseph et Louis (Ce1) et Mina (CP) qui viennent tout juste de commencer leur aventure à The École. Je sais que je peux compter sur tout le monde pour les accueillir ainsi que leur famille comme nous avons si bien le faire ici.

Enfin, comment ne pas finir ce courrier sans une pensée pour les communautés de nos écoles partenaires à Los Angeles, le Lycée français de Los Angeles et l’international School of Los Angeles (anciennement LILA) et pour ceux d’entre nous qui ont de la famille à Los Angeles. Elles traversent des moments très douloureux en raison des incendies qui ravagent la région et nous savons malheureusement que certains collègues sont durement touchés. Au nom de The École, je leur envoie donc force et courage pour affronter cette épreuve.